Rendez-vous avec la religion... [Terminé]

Regard tourné vers le sol, la Prêtresse sursauta en entendant un bruit sourd dans son dos. Un fracas incommensurable. Du coup, elle se retourna, et fit face à la porte, comprenant que l'accident ne pouvait provenir que de cette salle de bain. Qu'avait donc fait Linia... ?

Naturellement, Dentoria s'imagina le pire : dans un élan de colère et de tristesse, sa compagne avait tout simplement brisé la croix, jusqu'à la réduire en bouillie en l'écrasant contre un mur. Elle ne souhaiterait jamais retrouver sa compagnie, et le lui faisait bien comprendre par son geste. La Prêtresse reçu le châtiment en plein cœur et tomba à genoux, mains sur la poitrine.

- Je ne pensais pas que...

Dans son hypothèse de départ, l'attente n'aurait duré que quelques secondes, minutes tout au plus, avant de récupérer son pendentif. Maintenant, elle aurait tout le temps pour le pleurer...
La jeune femme passa son bras contre son front, réajusta quelques mèches de cheveux... très anxieuse. N'avait-elle pas fait l'erreur de sa vie, rien qu'en entrant dans ce manoir... ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle rencontre cet Okami Banji, et qu'elle l'écoute... ?
Troisième fois qu'elle se posait la question...
Peut-être aurait-il mieux valu que Linia ne la rencontre jamais, elle n'en serait qu'en meilleur forme.

- Dieu... pardonne Linia, et aide là à s'en sortir.

Dentoria ne reconnaissait pas son propre tort. Elle n'avait aucune idée des répercussions de son comportement. Mais repassant le film de la dispute dans sa tête, elle se douta que bien des choses avaient mal été interprétées. En aucun cas, ce ne pouvait être sa faute... ni celle de Linia.

- De ma vie, je n'ai jamais exposé mes sentiments aux autres. Elle n'a fait qu'imaginer, parce qu'il lui fallait une réponse... Et logiquement dans ces cas, c'est rarement la bonne. Je t'en prie, Dieu... trouve lui une meilleur place dans ce monde. Je lui offrirais la mienne bien volontiers.

La jeune femme se releva, se courba devant la porte pour terminer sa prière, puis se retourna et fit quelques pas en direction de la sortie... avant de se faire arrêter et plaquer violemment au mur trois mètres plus loin.
Deux gardes l'entouraient, arme en main. Des vampires sans doute. Dentoria, elle, resta collée ventre contre le mur, bras levé au niveau de sa tête. Son expression resta neutre, décontractée, comme si elle s'était doutée, et se résignait. Elle était capturée et ne s'en plaignait pas... une parfaite coupable qui ne chercherait pas à fuir la réalité.

Linia resta un long moment dans la salle de bain, seule, la mains toujours aussi abimer, étonné qu'aucun garde ne soit venue, et soulager en même temps. Elle ressortit la croix et la regarda. par chance, dans son geste elle n'avait même pas abimer l'objet... Et il fallait qu'elle rapporte ce petit médaillon, car, certe pour Linia la croix ne représentait rien, mais pour Dentoria, cela devait compter énormément. Elle serra un instant le poings, réfléchissant, puis ce leva en entendant des bruits de pas préssé passer devant sa porte, et un léger bruit d'altercation physique.

Elle se dirigea vers la porte mis sa main sur la poignée, hésita... Puis elle alla devant le miroire s'arrangeant un peu les traits du visages, séchant toutes larmes, et ce remmercia intérieurement de n'avoir mis aucuns maquillages. Elle retourna vers la porte l'ouvrit avec violence la claquant et hurla d'une voix ferme qui ce voulait forcer, dénuer de toutes autres émotion.

" Qu'est-ce qui ce passe ici?! "

Elle n'avais pas fait attention au début, mais remarqua une chose qui ne lui plaisait guère... à quelques mêtres, deux gardes, dont un avait tourner la tête brusquement vers la maitresse des lieux avant de ce reconcentrer sur la personne qui l'entourait. Et ce qui ne lui plaisait pas, c'était qu'ils entouraient une personne innocente, sans preuve, sans rien. Elle voulut s'approcher, mais ne put aux débuts...

Elle finit enfin par arriver à ce déplacer, et s'approcha de la scène. Elle poussa violement le premier garde arriver à porter, et lui hurla dessus, des mots incompréhensible, dont elle avait appris de son "père". L'autre garde partit en courrant retourner à son poste, l'autre étant plaquer contre le mur entrain d'écouter et de hocher la tête. Il partit lui aussi, et Linia suivit ses mouvements, les poings serrer.

Elle semblait attendre quelque chose, car elle ne bougait pas, et ne se tourna pas vers Dentoria. On pouvait appercevoire la chaine du médaillon pendre légèrement de sa mains droite, l'autre main étant encore recouvert du bandage de Dentoria, et avec un autre qui recouvrait maintenant les phalanges. Mais à part ça, il n'yavait rien qui bougeait de son corps, aucun spams, sa repsiration étant une des rares chose qui faisait penser qu'elle était bel et bien vivante.

Elle resta immobile, et paraissait qu'elle allait le rester encore longtemps...

Cette fois, tout s'était déroulé comme la Prêtresse l'avait deviné. Linia n'avait pas eut d'autre choix que d'intervenir, que ce soit pour prendre une bonne ou mauvaise décision. La voir revigorée, la mine beaucoup moins triste lui réchauffait le cœur, bien que la jeune femme vêtue de blanc se doutait que la confusion demeurait dans son esprit. La preuve : elle ne lui adressa pas la parole.

Toutefois, en assistant à cette scène, Dentoria pu remarquer et confirmer les dires de son hôte. Cette dernière contrôlait parfaitement ces créatures, osait même élever la voix à leur encontre sans se soucier de leur différence de race... ni de force.
C'en était déstabilisant, suffisamment pour la craindre instinctivement...

Tournée de son côté, Dentoria se courba légèrement devant elle.

- Merci beaucoup...

Ses yeux n'étant pas fixés sur son visage mais vers le sol, la Prêtresse remarqua rapidement des gouttes de sang fraiches. Elle vit la main ensanglantée de sa compagne, se redressa, et posa une main sur sa bouche pour cacher son air ébahi. Pour la seconde fois en moins d'une heure, Linia s'était donc blessée, seule. Plus qu'une simple coïncidence, cela devenait inquiétant... au point de penser qu'elle s'auto mutilait pour pouvoir résister à la pression. Aujourd'hui, elle s'ouvrait les veines, demain, elle se suiciderait définitivement.
Peut-être qu'après ça, Dentoria comprenait que la maîtresse de ces lieux ne pouvait et devait plus jamais vivre seule, tout du moins pendant un long temps de réadaptation. Il aurait fallu l'interner dans un hôpital spécialisé, la garder sous surveillance... mais la manœuvre aurait été trop cruelle. Comment réussir à prendre une bonne décision ?

- Pour la seconde fois aujourd'hui, puis-je vous aider à soigner cette blessure ? Je me dois de la faire, ne refusez pas s'il vous plait...

Non... la meilleur chose à faire serait de la placer sous le commandement d'un autre, qu'elle n'ait plus de décision à prendre. Qu'elle soit contrôlée par quelqu'un, qui lui apprendrait à vivre autrement.
Si elle n'avait pas été Prêtresse prônant la non violence, Dentoria aurait tenté de l'assommer et ramené chez elle. Mais ça ne pourra jamais se faire... alors autant ne pas rêver, et trouver une manière plus intelligente pour la sortir d'ici. Pour ou contre sa volonté...

Linia resta immobile un long moment, puis se tourna sans un mains, attrapant le poignet de l'humaine alors qu'elle voulait, elle, la soigner. Linia la traina dans une autre salle que celle de la salle de bain l'emmenant à travers les couloirs. Sa main n'avait besoin d'aucun soin pour le moment, et la preuve, elle la trainait avec cette main bandé de toute part.

Au bout d'un petit moment, elles arrivèrent dans une sale plutôt grande, de forme arrondie dans le fond de la pièce, avec de grandes vitres, où était poser divers chose, des instrument de musique, des pupitres, des armes sur les murs et sur les ratelier, toutes des armes blanches d'époque différentes, ainsi que de civilisation différentes. Cela ressemblait une salle polyvalentes. Là, elle referma la porte et montra le siège d'un piano pour que Dentoria s'asseois. Elle n'avait pas re parler depuis qu'elle avait hurler sur le garde... et elle re-parla enfin.

"Imaginons un instant que je sois d'accord avec l'idée de m'en aller d'ici, imaginons j'ai bien dit, où pourrais-je aller dite moi? Car votre idée vous parrait peut être bonne, mais vous n'avez même pas réfléchit une seconde que nous somme sur île, la pluspart des logis sont deja occuper, et vous imaginez bien que je ne pourrait vivre en appartement, avec des gens qui ferait du matin au soir racoter leur vie depuis leur fenêtre. Donc je vous demande de réfléchire à ça, et de me ré-éxposer mon idée."

Elle s'approcha doucement d'un pupitre sur lequelle était poser une flûtes traversière en argent massif, gravé, une oeuvre d'art parmis les instrument. Elle prit la flûtte la porta vers sa bouche, mais ne mis pas dirèctement la flûtte contre sa bouche.

" Et laisser cette mains tranquille. Elle n'a que trop souffert aujourd'hui, mais n'est pas non plus sur le point d'être emputé. Même si je dois avouer que je ne m'était encore jamais fait bléssé la mains, et encore moins par moi même, elle vas bien, et voudrait juste qu'on lui fiche la paix avec les soins. "

Sur ces dires, elle commença à jouer une air particulièrement doux, regardant Dentoria et attendant une réponse.

Dentoria se laissa entrainer sans trop chercher à comprendre où sa compagne la menait. Une salle de soin, probablement. Elle fut assez surprise en découvrant une pièce totalement invraisemblable, remplie d'objet plus étranges les uns que les autres. Les explications de Linia ne lui apprirent pas grand chose sur l'intérêt de se trouver par ici... mais l'humaine, fille de vampire, lui fit part de ses inquiétudes.
Pourquoi se mit-elle ensuite à jouer une musique si douce, si contradictoire avec les événements, et si dérangeante... ? Ce comportement eut pour effet d'agacer la Prêtresse, qui se mit à marcher en direction des fenêtres pour retrouver sa quiétude.

- Arrêtez...

De jouer... la comédie.
Dentoria posa ses mains contre la vitre froide, et jeta un coup d'œil dehors. Le son d'un instrument de musique est toujours merveilleux, autant que l'est la nature pendant la nuit. Mais le moment était mal choisi pour jouer un air sans vie, peu énergique. La jeune femme baissa la tête, et soupira contre la vitre.

- Pour une femme qui se plaint d'être seule, je ne vous comprend pas. Qu'importe la discussion, que ce soit le beau temps ou les guerres dans le monde, vous devriez être contente rien qu'en abordant des gens dans une rue...

Si tel était son désir, Dentoria ne parlerait jamais des bonheurs et malheurs de sa vie, pour ne jamais avoir à l'ennuyer...

- Et franchement... dans votre cas, je préférerais être n'importe où plutôt qu'ici. Je ne m'inquiéterais pas du futur, mais du présent. L'argent n'est pas votre problème, c'est certain... vous pouvez commencer une vie. Mais gardons le bénéfice du doute, je n'ai jamais été dans votre cas... et vous n'êtes pas moi.

Si elle voulait rester tranquille, Linia ferait bien de rester dans un endroit tel que celui-ci, et ne jamais approcher d'une ville. Mais quel intérêt... ? Ce n'est pas de cette manière qu'elle pourrait évoluer avec les autres. Elle resterait la guerrière qu'elle était, et continuerait sans doute à se battre et à tuer... ou se suiciderait, cas le prévisible. Autant la laisser seule plutôt que libérer une future tueuse sanguinaire, la pire que pourrait avoir connu l'île... vampires et autres démons exclus.

La Prêtresse secoua la tête... son esprit allait bien trop loin dans la réflexion.

- Qui sait. J'ai déjà dormi dehors avant de trouver quelque chose d'abordable, à ma portée. N'importe qui peut le faire. Si vraiment vous avez peur alors... j'ai... je...

Par contre, en imaginant qu'elle voulait partir d'ici et rejoindre la ville... alors, n'importe qu'elle âme charitable pourrait l'accueillir. Dépossédée de toute arme et voyageant à l'intérieur des terres humaines, une si belle femme ne resterait pas seule bien longtemps.
Mais l'idée de contrôle restait gravé dans l'esprit de Dentoria. Cette femme ne devait pas être relâchée dans la nature seule, ou des drames pourraient survenir. La Prêtresse ne se pardonnerait jamais d'avoir échoué. Elle-même devait garder un œil sur Linia pendant un moment, pour s'assurer de sa bonne santé.

Dentoria tourna la tête vers son amie, un sentiment triste et désolé s'affichant dans ses yeux. Elle baissa la tête. Elle aurait dû le dire plus tôt, sans hésiter autant...

- … je vous inviterais, faisant preuve d'autant d'hospitalité que vous à mon égard.

La vérité était plus compliquée que ça... parce que Linia ne pouvait pas partir. Celle-ci imaginait, alors que Dentoria prévoyait. Quelles réponses devrait-elle encore sortir pour réussir à la convaincre... ?

Linia continua à jouer malgré la demande d'arrèter de Dentoria. Il fallait qu'elle joue de cette flûtte, sinon elle risquait d'attirer l'attention, et surtout de perdre patience et de détruire le première objet qui lui tomberais sous la main, ce blessant avec... et risquer d'encore inquièter Dentoria... Et puis de plus, avec la vitesse elle risquerait aussi de l'effrayer...

Elle snetit quelque chose qui la ramene à elle... une petite chaine qui tapais son poignet à chaque mouvement d'avant en arrière. La chaine n'était certe plus dans la main de Linia, mais elle l'avais accrocher à son poignet... et la croix bandouillait légèrement, ainsi qu'une partie de la chaine. Elle s'arrèta enfin de jouer Lorsque Dentoria commença à parler. Elle posa la flûte sur le pupitre. Certes elle exposait un fait intéréssant, mais elle déviait de la question...

Elle reprit enfin sur le fil de la discussions... Et c'est vrai que l'argent n'était pas un problème, mais ce rendait elle compte qu'elle lui demandait de trahir les "siens"... Qu'avait fait les humains pour elle? Rien... qu'avait fait les vampires pour elle? Lui offrire la survie... mais à quelle prix... Certes elle était devnue une magnifique jeune femme épanouie, mais était prisonnière de sa propre "demeure" si on pouvait le dire... Elle pouvait sortir évidemment, mais ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait... Et dormir dehors?! Sois elle ne se rendait pas compte que c'était le meuilleur moyen de ce faire rattraper par le clan vampiriqe, sois elle avait dit ça sans réfléchire...

Elle ouvrit la bouche pour parler, mais Dentoria fut plus rapide qu'elle... et ce qu'elle proposa boulversa la jeune femme. C'était la première fois qu'elle entendait ça... elle laissa un instant transparaitre le doute sur son visage, étant en pleine réfléction puis dit, d'une voix hésitante.

" Qu'avez vous... à y gagner... "

Il fallait qu'elle sache...

Ça y est... Malgré le fait que Linia continuait à se rétracter, quelque chose semblait se débloquer petit à petit. Bien entendu, rien n'était fait, et tout pouvait encore basculer d'un côté comme de l'autre.
La Prêtresse se retourna et fit quelques pas dans la pièce, s'éloignant de la vitre. A plusieurs reprises, après avoir entendu la maigre réponse de sa compagne, elle hocha la tête. Elle posa ses mains derrière sa tête, leva la tête vers le plafond... et réfléchit plusieurs secondes avant de s'adosser au mur, en face de Linia, gardant cependant la même position.

-Vous ne devriez pas poser ce genre de question... Essayez de ne penser qu'à vous-même avant les autres : si l'offre vous attire et si vous n'y voyez aucun inconvénient, acceptez.

Dentoria n'y gagnerait rien. C'était une décision spontanée. En tant que Prêtresse et amie humaine, elle ne pourrait rester chez elle les bras croisés sachant une vie en danger. Beaucoup de meurtres ont lieu chaque jour, et pour une fois qu'elle pouvait agir pour en éviter un... elle ferait tout pour y parvenir. Agir sur le coup, réfléchir ensuite.
Commencer par la rassurer...

- Mais soit, je peux répondre à votre interrogation. Ce n'est pas parce que je vous propose un hébergement qu'il y a obligatoirement quelque chose derrière. Aucune proposition étrange, je ne vais pas vous exploiter ni vous obliger à faire quoi que ce soit. Vous pourrez dormir chez moi, et faire ce que vous voudrez de vos journées. Je ne demande rien...

La jeune femme commençait à nager en plein délire... Dans son esprit, les événements concernant cette demeure étaient amplifiés au maximum, elle n'y trouvait plus que le mal et la mort. Alors que Linia vivait ici depuis des lustres sans danger, ce ne serait qu'à partir de maintenant qu'elle le serait véritablement... Mais si elle partait, le danger ne serait-il pas transféré sur toutes les deux ?

Ne tenant pas en place, Dentoria recommença à marcher à travers la pièce, s'arrêtant maintenant pour toucher un instrument de musique du bout des doigts. Elle aussi semblait devenir nerveuse et hésitante.

- Je n'y gagne rien... sauf la paix dans mon esprit. Il suffit que vous me promettiez...

Le contact avec une corde produisit un son très faible, mais assez fort pour qu'elle retire ses mains précipitamment. Elle tourna alors la tête vers Linia pour terminer sa phrase... ne sachant cependant plus où elle voulait en venir.

- … rien, non, rien du tout. Prenez du bon temps, au moins pour essayer... voir tout le bien que cela fait. Faites ça, même si vous refusez ma proposition.

Linia gardait toujours son air hésitant. Dans le fond, quoi que la Prêtresse fasse, la jeune femme ne continuerait jamais à vivre tranquillement bien longtemps. Soit... qu'elle reste, puisque la proposition ne semblait pas la ravir. Mais qu'au moins, elle puisse vivre...

- Difficile à convaincre. Vous ne voulez pas quitter cet endroit... Dans ce cas, je viendrais vous voir. Régulièrement. Qu'importe l'endroit. Vous préférez cette vision des choses ? A vous de parler... dites moi ce que vous voulez vraiment.

Linia regarda la prêtre un moment, puis regarda la flûtte avant de la prendre. Elle fit signe à Dentoria de bien regarder, et surtout de ni parler, ni respirer trop fortement, et surtout de na pas bouger, mais ne pas bouger ce lisait surtout dans son regard qui avait changer... Ce regard ressemblait à celui d'Okami, car l'un de ses yeux était passer du rouge foncer aux rouge claire, ce qui arrivait par moment avec la colère, et l'autre était pratiquement noire. Hors, elle n'était plus vraiment en colère, mais ce qui provoquait ça, c'était une certaine frustration.

Lorsqu'elle eut toute l'attention requise, enfin qu'elle avait demander surtout, elle attendit un moment avant de broyer le milieu de la flûtte contre le sol, en produisant le même son que dans la salle de bain. La flûtte ce retrouva si rapidement au sol qu'il avait été impossible pour tout humain normale, et très difficile pour le plus observateur des vampires, de suivre le mouvement de la main et la flûte. Elle releva celle-ci, qui était à présent à jamais déformer et s'approcha de Dentoria, lachant la flûtte avant de dire, ses yeux ayant retrouver leur couleur normale, enfin presque, l'oeil qui avait été d'un rouge étonnant, était toujours plus claire que l'autre.

" Voila pourquoi je ne vais pas ailleurs. Qui voudrait d'un "monstre" comme vous osez appelez les humains et autres personnes ayant un don particulier. Si on avait été à l'époque de l'inquisition, je serais sur un bûcher à l'heure qu'il est, car d'une je sais me battre, de deux je suis plus rapide que n'importe quelle être présent dans ce manoire. Vous de... "

Linia stoppa sa phrase d'un coup, et regarda la prêtre les yeux écarquiller. Elle n'avait pas fait attention à ça jusqu'a présent. Even était partit pourchasser quelqu'un non? Et si la préscence n'émanait pas d'un intrus véritable, mais de l'hallucination d'un garde aillant sentit quelque chose de déplaisant. C'était deja arriver après la rencontrer de Linia et Jad dans le manoir. Il avait laisser son aura sur elle un petit moment. Elle en avait encore une marque d'ailleur. Et ce qui la fit ce stopper vue deux choses. Une, si elle, elle arrivait à ressentire ça maintenant qu'elle était aussi près, et surement appeurée. La deuxième, cette humaine dégageait exactement ce qu'elle ne voulait croire possible : Jad l'avait surement rencontrer et toucher, ce qui veux dire qu'il n'avait pas tuer sa proie. Et si c'était le cas, cela l'intriguait. Mais c'était possible aussi qu'elle ne sois pas qu'une prêtresse sans défense qui ne connaissait rien. Ou alors qu'elle ne sois pas prêtresse du tout, mais une des esclaves de Jad...

Elle répoussa cette idée, cette aura était tellement imperceptible qu'elle l'avait sentit seulement en s'approchant de Dentoria, et en étant concentrer uniquement sur elle. Un vampire pouvait la sentire mieux qu'elle, mais les humains le pouvait aussi. Elle approcha ses lèvres de l'oreille de la prêtresse, lui attrapant les poignets au cas où elle vodurait reculer, et murmura.

" Ce n'est pas la première fois que vous rencontrez des êtres, autres que des humains, pas vrai? Je ne parle pas de moi, je suis humaine à 100%, et tout humain possède un don unique. Vous avez deja rencontrer un démon? Un démon du nom de Jad? Ou plus précisement, le Roi des démons? Car si ce n'est pas lui qui à déposer cette aura, même si faible, et que vous sentez certainement sur moi, enfin votre instincs la ressent, ça veux dire qu'un démon estaussi puissant que son roi... "

Elle recula de nouveau lachant la prêtresse, la regardant attendant une réponse.

- Lâchez moi !

En un instant, le comportement mental et physique de cette femme avait totalement changé. La couleur de ses yeux avait évolué, sa soif de destruction s'était une seconde dévoilée... et son comportement avait tendance à effrayer Dentoria plutôt qu'autre chose. La pire chose que Linia aurait pu faire était d'empêcher la Prêtresse de reculer à un tel moment crucial... parce qu'évidement, l'ambiance n'était plus du tout la même. De la convivialité à la violence, la tableau ne convenait plus à Dentoria, qui n'y trouverait décidément jamais sa place.

Il était vrai qu'elle avait rencontré ce Démon. Quant à en parler avec quelqu'un d'autre, ça ne se ferait pas avant un long moment. Peut-être jamais. Elle avait décidé de ne plus tenir compte de cette anecdote, de l'oublier et d'oublier les Démons dans leur généralité. Seul son discours avait été légèrement modifié...

Mais revenant à Linia, une autre personne qui aurait rencontré ce Roi, Dentoria ne pouvait plus se résoudre à passer trop de temps avec cette humaine. Cela lui rappellerait des mauvais souvenir au quotidien. Elle n'en dormirait plus. Comment vivre, ou même essayer de vivre, avec votre opposé ?

Elle abandonnait.
Linia avait fini par persuader la Prêtresse qu'aucune d'entre elles ne pouvait aider l'autre...

- Je... n'ai plus rien à vous dire. Je m'incline. Vous n'êtes pas du genre à vouloir vivre une vie normale, j'ai eu tort de croire l'improbable...

Et maintenant, enfin, elle recula, tourna la tête légèrement sur le côté et baissa les yeux. Dentoria semblait à la fois désolée, fatiguée, moribond... Pas affolée, mais terriblement lasse.

- Ces sursauts d'humeur soudains… Parler de créatures démoniaque si impunément... Je m'excuse, mais... je n'entrevois pas ces 100% d'humanité qui devraient être en vous, comme vous le dîtes si bien... Vous vous rapprochez plus d'eux que de nous... vous...

Dentoria recula à nouveau d'un pas, et croisa les bras nerveusement.
Tout ce qu'avait dit Linia s'était finalement révélé être vrai. Où diable pouvait-elle vivre ? Peu seraient les personnes qui pourraient comprendre sa souffrance ou ses intérêts... et peu de ces gens pourraient lui convenir. La Prêtresse n'appartenait même pas à la première catégorie, elle ne pourrait rien faire. La combattante aurait tout le loisir de détruire sa maison, son église, sans même craindre quoi que ce soit.
Seuls les doutes envahissait maintenant Dentoria. Si jamais cela continuait ainsi, elle n'en verrais pas le bout du chemin.

- … vous me faites peur... laissez-moi partir...

Dommage pour... elles.

Linia ne semblait même pas étonée, juste triste. Au final, elle était comme les autres. Elle poussa un soupire. "Je n'ai plus rien à vous dire" signifiait chez les humains "Je ne veux plus jamais entendre parler de vous". Elle n'était pas la première personne à dire. Et elle ne serait surement pas la dèrnière; Quelle dommage, elle avait presque reussis à convaincre Linia qu'elle était différents. Elle aurait mieux faits de laisser les gardes faires leur boulots. Les empèchers de la tuer, mais la jeter dehors et finir cette soirée sur un "Venez me voire si vous changez d'avis."...

Linia soupira, et son visage si unique dans son expression émotionnelle n'était plus que le reflet d'une tristesse habituelle. Elle s'assit sur un des sièges, prêt d'un piano et parcoura les touches de ses doigts. Elle ne voulais même pas répondre. Elle voulait changer de vie, mais elle avait tenter d'expliquer à cette humaine qu'elle ne pouvait pas, et les risques qu'elle prenait si elle le faisait. Et puis elle n'était pas "humaine". C'est surement ce qui la blessa le plus au point d'en arriver au point de jouer avec délicatesse, créant des notes à faibles tonalitées.

Au moment ou la prêtresse dit qu'elle lui faisait peur, Linia s'assombrit encore, et ce qu'elle jouait collait parfaitement à son humeur. Elle répondit.

" Normal d'avoir peur devant un monstre, vu que je ne suis ni humaine, ni vampire, ni même démone et encore moin angélique. Je ne peux être qu'une sortes d'erreur... Vous ne pensez pas? Pfeuh, suis-je bète, vous n'avez plus rien à me dire. Vous vous croyez différents, mais vous ètes éxactemment comme les autres. La porte n'est pas vérouiller, si vous voulez vous en allez allez y. Vous n'ètes pas la première à me faire éspérer voire quelqu'un de différent, et me retirer cette espoire d'un seul coup. Vous n'ètes pas non plus la première à me faire souffire, vous ètes, après tout, plus humaine que moi. Et cela pour la simple raison que vous ne me comprenez, vous ne me connaissez pas, vous ne me controlez pas et du coups vous avez peur. Mais sachez une chose, si vous sortez de cette pièce, et que les gardes vous arrètes de nouveau, je n'en serais pas résponsable, et je ne me méllerais pas de ça, cette fois-ci. Après tout, les monstres, les abominations n'ont pas de coeur, ne sont pas humains et n'ont donc aucune raisons de ce soucier du reste. Mais bon, vous ne m'écoutez certainement pas. A quoi bon m'écoutez... "

Elle n'exprimait aucune colère, seulement ne profonde tristesse. Et sa menace semblait réelle, mais non aggressive. Elle était déçus pas Dentoria.

Elle en avait peur... et ne pouvait plus en détourner les yeux un seul instant. Si jamais Linia venait à l'approcher à nouveau, ou qu'un simple changement de ton dans sa voix venait à l'alerter, Dentoria se positionnerait en défensive, et ferait tout pour en réchapper.
D'où son écoute particulièrement attentive.

La voir pour la énième fois changer de comportement rendait notre Prêtresse totalement désarmée. Cette fois, cette femme jouait la carte du reproche, et sur ce coup là, elle ne mâchait pas ses mots. Elle était véritablement très déçue, et le retranscrivait à la perfection.
Ne suivant pas la même tactique, Dentoria tenta de... se justifier, ou critiquer son choix.

- Vous voulez m'empêcher... Pourquoi vous comporter ainsi... ? De manière si égoïste ? Vouloir absolument m'effrayer, vous éloigner, puis me punir... Tout ça parce que je ne suis pas à la hauteur, parce que je ne suis pas assez intelligente ou trop faible pour comprendre ce que vous ressentez au premier coup d'œil, c'est ça ? Les gens comme moi ne sont bons qu'à crever ?

Au départ, elle n'aurait jamais voulu lui renvoyer la monnaie de sa pièce, mais la jeune femme vêtue de blanc ne parvenait pas à garder son calme. Elle regrettait ces paroles, parce qu'au fond d'elle, Dentoria pensait que Linia regrettait aussi les siennes. Cependant, cela ne changerait rien... toutes deux continuerait à se bouder, parce qu'aucune des deux ne convenait parfaitement à l'autre.

Pour Linia, il aurait absolument fallut rencontrer la personne parfaite qui aurait tout accepté et qui l'aurait aidé quoi qu'il arrive. L'être unique qui n'existe peut-être même pas en ce monde, l'égal d'un Prêtre... sans ce bloc confus qui existe dans l'esprit de Dentoria. Cette dernière aurait dut rencontrer une personne beaucoup plus malléable, qui aurait cru en ses paroles venant droit du cœur, et qui l'aurait suivit les yeux fermé, quitte à le regretter à l'occasion.

Ne voulant plus chauffer la conversation plus qu'elle ne l'était actuellement, la jeune femme n'insista plus... trop. Elle se retourna, s'approcha d'un mur, posa sa main sur une sorte de poignard assez banal...

- Alors bravo. Maintenant, je ressens exactement la même peur que vous de ne pas pouvoir sortir de cet endroit, et d'y rester...

Elle ne demanda aucune permission pour décrocher l'arme de son socle. Ni pour la regarder si intensément. Ni pour la faire tournoyer dans ses mains.

- … tant pis pour moi.

Puisqu'on la rejetait ainsi, puisqu'elle n'avait plus aucun désir de perdre son temps dans cet endroit si négatif... Dentoria tenterait de partir. Poignard à moitié dissimulé dans la manche de son vêtement, elle adressa un bref salut à sa compagne humaine.

- Je vous rendrais l'arme... si jamais elle sort d'ici.

La Prêtresse n'oubliait pas qu'elle laissait derrière elle sa précieuse croix, tout du moins ce qu'il en restait. Après tout, son souhait n'avait pas changé : Linia devait s'en sortir. Comment le ferait-elle ? Les options avaient finalement baissées... mais qui sait, peut-être finirait-elle par trouver l'être qu'elle recherchait.
Un sourire très bref, puis Dentoria tourna la tête et, mains dans le dos, commença à marcher vers la sortie qu'elle franchit sans plus se retourner.

(je fait que finir par une courte action^^)

Linia attendit que Dentoria sorte et qu'elle sois asser loin. Elle regarda la croix de Dentoria, avant de la jetter violement contre le mur, qui retomba au sol. ELle mis un certains temps avant de ce relever et chercher nerveusement la croix, qui, une fois retrouver, fut serrer dans sa main. Peut être qu'elle serait le dernier moyen de revoire la pretresse... pourquoi voulait-elle la revoire? Elle n'en savait rien non plus, mais elle savait qu'elle voulait et qu'elle la reverrait...

(sujet terminé!)

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